La galerie consacre une deuxième exposition à Christian Babou (1946-2005), l’un des peintres les plus originaux de la scène française du Second après-guerre, qui abordera le cœur de la carrière de l’artiste, de 1974 à 1987. Artiste invité : Jean Claracq

La Galerie T&L consacre une nouvelle rétrospective à Christian Babou (1946-2005), l’un des peintres les plus originaux de la scène française du Second après-guerre. Elle abordera le cœur de la carrière de l’artiste, de 1972 à 1987. Souvent associé à la Figuration narrative et au Pop art, Babou s’en départit pourtant avec sa peinture sans figures, où l’architecture  et la science de la couleur règnent en maître.

Après l’exposition de 2022, qui montrait toute la carrière du peintre, « Christian Babou – La géométrie des rêves » présente en particulier les emblématiques séries des Ornements (1974-1976) et des Dômes (1976-1980), des œuvres à la géométrie parfaite et aux coloris magnétiques. Le détail y devient le sujet principal tandis que l’architecture, froide et mathématique, se transmue en formes évocatrices, à la fois sensuelles et oniriques – certaines masculines (les épis de faîtage), d’autres féminines (les dômes et autres œil de bœufs).

Quelques œuvres de sa série des Résidences de prestige (1971-1974), précédant celle des Dômes, feront également partie de l’accrochage en guise d’introduction. Enfin, des tableaux appartenant à la série successive des Surfaces de réparation (1982-1984), consacrée aux terrains sportifs, viendront clore le parcours et resituer ce moment clé de l’œuvre de Babou qu’est la décennie 1974-1987.

Avec son tracé méticuleux et l’aspect presque virtuel de ses compositions, l’art de Babou est devenu une référence majeure pour la jeune génération de peintres en France : afin de marquer cet héritage, une œuvre de Jean Claracq, figure de proue de la scène actuelle, peinte en hommage à Babou, fera partie de l’accrochage.

Le catalogue publié pour accompagner l’exposition comprend un texte de la critique et journaliste Julie Chaizemartin ainsi que de Tancrède Hertzog.